Jusqu’au 25 septembre 2011
[fnac:http://plateforme.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Exposition-VAUDOU-VAUDO.htm]
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Fondation Cartier pour l’art contemporain, 261 bd Raspail 75014
La Fondation Cartier pour l’art contemporain dévoile la statuaire vaudou africaine rassemblée par Jacques Kerchache. Une collection qu’il souhaitait exposer dans ce lieu même, si la mort ne l’avait emporté en 2001. Dix ans après, son épouse Anne, devenue Mme Kamal Douaoui, rend hommage à ce grand explorateur et expert autodidacte, qui prônait de reconnaître la valeur esthétique universelle de ces fétiches si mystérieux.
Dans une scénographie signée Enzo Mari se dévoilent une cinquantaine d’oeuvres vaudou du Dahomey (actuelle République du Bénin), qui livrent quelques-uns de leurs secrets. Quelques-uns seulement, car le propre de la statuaire vaudou est sa fabrication mystérieuse et la multiplicité de ses sens. Seuls quelques initiés en maîtrisent le contenu et la symbolique.
Dans le culte vaudou, aujourd’hui pratiqué le long de la « côte des Esclaves », du Togo au Nigeria, les esprits et les figures d’essence divine régissent la société et la nature. Ils communiquent avec les vivants – pour certains, le terme vaudou signifie « messager de l’invisible « – grâce au sacrifice, la prière, la possession et la divination.
L’acmée de l’exposition réside dans la dernière salle, la salle de la mort…
Il se dégage indéniablement une puissance visuelle et occulte de ces sculptures, pourtant simplement composées de matières organiques et de récup (les sculptures de Jeff Koons et cie, recquérant des matières industrielles de pointe, n’en sont qu’un pâle reflet en comparaison). En particulier dans les salles sombres du sous-sol. L’effet m’a paru atténué au RDC à cause de la luminosité et du bruit des visiteurs qui cassent l’effet « magique » que les bocio insufflent.