Jusqu’au 31 décembre 2012 – Prolongation jusqu’au 17 mars 2013
[amazon_link id= »2711860108″ target= »_blank » container= » » container_class= » » ]ACHETER LE LIVRE-JEU DE L’EXPOSITION[/amazon_link]
Musée en Herbe, 21 rue Hérold, Paris 1er
Il existe depuis 1975. Mais ce n’est que depuis un peu moins de cinq ans que le Musée en Herbe a ouvert ses portes au centre de Paris (il se situait auparavant au Jardin d’Acclimatation). Avec ce nouvel emplacement, il s’est ouvert aux adultes, qui peuvent dorénavant accompagnés leurs chérubins pour appréhender l’art. Destiné à un public de 3 à 103 ans (!), le Musée en Herbe s’intéresse cette année (une expo par an) à Victor Vasarely (1906-1997). Passionnés d’optiques, cette exposition est pour vous!
Avec son approche fondée sur le jeu et l’humour, le Musée en Herbe décrypte sous forme d’un jeu de piste et de manipulation les oeuvres singulières du Père de l’Op Art.
Né en Hongrie en 1906, Gyösö Vasarhelyi développe très tôt des aptitudes pour le dessin et les mathématiques. Après deux ans d’école de médecine, il se réoriente vers l’Ecole des Beaux-Arts de Budapest.
Il s’installe en France à l’âge de 24 ans et fonde une famille avec sa femme Claire, elle-même artiste. Deux fils naîtront de leur union, André et Jean-Pierre, qui deviendra peintre comme ses parents.
Pour débuter, Vasarely travaille dans la publicité et réalise des affiches qui démontrent déjà son goût pour les chiffres (Le Milliardaire) et les formes géométriques. Caractéristiques qu’il développera dans ses premières oeuvres. Il traduit une ligne d’horizon par un trait horizontal, un rocher par un triangle, le soleil par un cercle, en deux-trois mouvements, voici une représentation imaginée de Belle-Ile!. L’artiste travaille sur les contrastes de couleur: le noir et le blanc d’une part, les couleurs vives d’autre part. Ses formes géométriques donnent l’illusion du mouvement (Eridan, 1970) et ses tableaux semblent construits comme en relief (Kocka).
Passionné par l’espace, certaines de ses oeuvres portent le nom de galaxie (Tettye, 1972; BV23, 1975). Vasarely imagine aussi une cité du bonheur avec des immeubles colorés. Car, selon lui, l’art doit parler à tous et entrer dans la vie de chacun.
Soixante-dix oeuvres originales sont présentées, issues principalement de sa Fondation à Aix-en-Provence, comprenant affiches, toiles, sculptures en verre, aluminium et céramique. Les enfants pourront s’amuser à reconstituer des tableaux, terminer des affiches, apprendre les jeux d’optique, observer des zèbres s’animer, etc. Tandis que les adultes participant à une visite guidée pourront boire un thé (le mardi après-midi) ou un apéritif (le jeudi soir).
Ma Première Galerie » au premier étage invite de jeunes artistes, chaperonnés par des talents déjà reconnus, à présenter leur travail. Cette année, rencontrez Jozsef Bullas et son filleul Marell Esterhazy.
Je vous recommande particulièrement le livre-jeu, écrit par Sylvie Girardet, créatrice et actuelle directrice du Musée. Jeu des différences et des intrus, apprentissage des couleurs, ce petit livre appréhende avec humour et pédagogie l’univers de l’artiste (dans la même collection « Salut l’artiste », vous trouverez Keith Haring, précédemment exposé avec succès, Dali, Warhol, Courbet, Lautrec, Gauguin, etc.). A lire avec votre enfant, pour un moment de complicité toute artistique!
Ping :Dans la peau de…