Tous Léger !

Avec Niki de Saint Phalle, Yves Klein, Martial Raysse, Keith Haring…

Jusqu’au 20 juillet 2025

#Expo_TousLeger

Musée du Luxembourg, 19 rue de Vaugirard, Paris 6e

Le musée du Luxembourg confronte les oeuvres de Fernand Léger (1881-1955), pionnier de l’art moderne, avec celles des Nouveaux Réalistes qui revisitent la représentation plastique du réel. L’occasion de découvrir les oeuvres du musée national Fernand Léger, Biot qui ferme pour travaux, et celles du Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice (MAMAC).


Martial Raysse, Nissa Bella, 1964. Report photographique sur feutrine marouflée sur contreplaqué, acrylique et néon sur toile. Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain, Nice © Ville de Nice © Adagp, Paris, 2025

Dénommés ainsi par le critique d’art Pierre Restany, les Nouveaux Réalistes succèdent d’une génération à Fernand Léger, qui les a inspirés dans leur appropriation des objets du réel – les objets du quotidien et les biens de consommation – pour leur octroyer une certaine poésie et rendre l’art accessible à tous.


Gilbert & George, Flower Worship, 1982. Mixed media. Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain, Nice © Ville de Nice / Muriel Anssens
© Gilbert & George, 2025

Le parcours confronte dans un beau jeu de correspondances les oeuvres de F. Léger avec les compressions d’Arman (The Birds 11, 1981), les peintures et sculptures bleues d’Y. Klein (Vénus Bleue, vers 1962), les poupées et les mosaïques colorées de Niki de Saint Phalle, les visages féminins de Martial Raysse (Nissa Bella, 1964), les montages étonnants (table accrochée au mur de manière perpendiculaire – Katarina Duwen, 1989) de Daniel Spoerri. Jusqu’aux oeuvres pop de Roy Lichenstein (Interior With Chair, 1997), le Flower Power (Flower Worship, 1982) de Gilbert & George, un portrait de Keith Haring (Untitled, n°2557, 1986) ou encore une boîte en plexiglass de Ben (Si l’art est partout, il est aussi dans cette boîte, 2025).


Keith Haring, Untitled (n° 2557), 1986. Acrylique et huile sur toile. Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain, Nice © Ville de Nice © Keith Haring Foundation, 2025

« Pour Léger, les objets inanimés ont autant d’importance que les figures humaines », commente Anne Dopffer (directrice des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes), une des trois commissaires de l’exposition. Comme on peut le voir dans La Danseuse bleue (1930), dont il déforme la silhouette tout en la dotant d’un bleu outremer qui souligne sa beauté et sa pureté.

Fernand Léger, La Danseuse bleue, 1930. Huile sur toile. Musée national Fernand Léger, Biot © GrandPalais-Rmn / Adrien Didierjean © Adagp, Paris, 2025

Le parcours se termine sur le jardin des Tarots, réalisé par Niki de Saint Phalle en Toscane, monté entre 1979 et 1998. L’espace vert comprend des oeuvres géantes en mosaïques à l’effigie ludique, inspirées des cartes du tarot divinatoire. C’est le pendant italien du parc Güell de Gaudí en Espagne.

Un parcours solaire à portée de pas !

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