Jusqu’au 8 juin 2014
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Musée des Arts décoratifs, 107 rue de Rivoli, Paris Ier
Le « vernis Martin ». Expression française pour désigner le travail de la laque. Le musée des Arts décoratifs dévoile l’engouement du XVIIIe siècle pour cette technique d’inspiration asiatique.
A la fin du XVIIe siècle, le coût de plus en plus élevé de la production de laque japonaise et la qualité moindre des laques d’importation chinoise conduisent les Européens à vouloir maîtriser une technique associée au luxe et au raffinement.
L’étude de la laque conduit ainsi d’habiles artisans allemands, anglais, hollandais et français à retrouver cet aspect velouté et profond des productions orientales.
A Paris, de nombreux ateliers de peintres doreurs – vernisseurs ouvrent faubourg saint-Antoine, à proximité des ébénistes – menuisiers. Parmi eux, les quatre frères Martin (installés rue du faubourg saint-Denis et saint-Martin) dont la renommée a été associée à leur technique puis à l’ensemble des laques produits en France.
Ces vernis, travaillés selon le même principe de couches superposées que la laque d’Extrême-Orient, n’ont pourtant rien en commun avec celle-ci du point de vue de la composition chimique. Ils sont différents selon les ateliers et leur recette est gardée secrète.
A voir aussi jusqu’au 29 juin 2014 : L’art chinois dans les collections des arts décoratifs.