Musée du Louvre, Entrée par la pyramide, Paris 1er
Avant de partir en vacances, j’ai jeté un coup d’oeil sur le site officiel du musée du Louvre, pour connaître la teneur des expositions de la rentrée. Car j’ai tendance à en rater depuis que le service de presse a externalisé son système d’envoi des cartons d’invitations aux vernissages – alors que cela leur coûterait moins cher de mettre en place le système des flash-codes nominatifs comme les autres musées parisiens ! – et je ne les reçois plus toujours à temps. La première exposition (à partir du 27 septembre) concernera la relation entre l’art et le pouvoir, étudiée au sein de la Petite Galerie, l’espace dédié à l’éducation artistique et culturelle. Puis, à partir du 18 octobre, le Hall Napoléon présentera « François 1er et l’art des Pays-Bas ». Parallèlement, les salles d’art graphique s’intéresseront aux dessins en plein air dans la première moitié du 19e siècle.
Pour sa troisième saison, la Petite Galerie aborde les codes de représentation du pouvoir politique, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Le parcours montre comment les images sont utilisées pour légitimer le pouvoir. L’exposition présente des figures du prince « guerrier », « bâtisseur » ou « héroïsé », en référence aux modèles antiques. Elle montre comment les images sont utilisées pour légitimer le pouvoir. Notamment à travers l’étude de monarques célèbres tels Henri IV et Louis XVI ou encore l’empereur Napoléon. Le parcours présente également des objets symbolisants le pouvoir, emblématiques de la monarchie, comme les regalia, objets du sacre des rois de France. La dernière partie met en lumière les ruptures historiques et iconographiques nées avec la Révolution française.
On connaissait François 1er pour son goût envers les artistes italiens. Moins pour ceux du Nord. Pourtant, le roi acheta abondamment tapisseries, pièces d’orfèvrerie et tableaux flamands. Ainsi, un certain nombre d’artistes originaires des Pays-Bas (Anvers, Bruxelles, Leyde, Haarlem- ont été actifs en France durant son règne. Tels Jean Clouet et Corneille de La Haye, dit Corneille de Lyon, spécialisés dans les portraits. D’autres ont préféré l’art du manuscrit enluminé et la peinture religieuse. Tombés dans l’oubli, Godefroy le Batave, Noël Bellemare, Grégoire Guérard, Bartholomeus Pons sont sortis des oubliettes grâce aux récentes recherches.
L’art du dessin en plein air remonte au 17e siècle. Sa définition est alors fluctuante et n’interdit pas le va-et-vient entre l’extérieur pour « prendre le pouls » d’une atmosphère et l’atelier qui permet de finaliser l’oeuvre. Au 18e siècle, le dessin d’après nature peut aussi bien concerner le dessin d’observation, le dessin d’étude scientifique, l’exercice de l’élève, le relevé de l’architecte, le dessin militaire, le dessin de mémoire, les notes de voyage que le rendu à peine esquissé d’une impression fugitive. A partir du 19e siècle, le dessin sur le vif devient une oeuvre en soi et est considéré comme indispensable à la formation des jeunes artistes. Le parcours présente une centaine de dessins et eaux-fortes et expose des carnets de croquis, supports essentiels du dessin en plein air.
N’oubliez pas à vous rendre sur le site officiel du Louvre pour plus d’informations. Ensuite, vous pourrez choisir entre les différents types de billets pour visiter le Louvre, et ainsi éviter les longues files d’attente !