Pulse

Au rythme de la lumière et du son

Jusqu’au 13 juillet 2025

Gaîté Lyrique, 3bis rue Papin, Paris 3e

Le studio 1024 architecture expose ses vingt ans de créations à la Gaîté Lyrique dans une ambiance électro et jeux de LED.

Pulse, 2016 © 1024 architecture

Le travail d’architecture 1024 consiste à transformer du code en des installations artistiques qui donnent corps à la lumière.

Le parcours s’étend des premiers travaux en vidéo-mapping jusqu’aux images des spectacles laser urbains, en passant par une création spécifique pour la Gaîté Lyrique (Space beat), la géniale marionnette Puppet qui devient synthétiseur de musique, et – mon coup de coeur – Core.

Space Beat, 2024 © 1024 architecture

Le spectateur est immergé dans un univers qui brouille les frontières entre les perceptions sonores et visuelles. Dans Space Beat (2024), 18 lignes de lumière de 14m de long accrochées au plafond dansent un étrange ballet de part et d’autre de la salle immersive en écho au son qui voyage dans l’espace. « La lumière se compose et se décompose au rythme du programme que nous avons créé et que nous allons faire évoluer au fil des sept mois d’exposition », explique Pier Schneider, co-fondateur d’architecture 1024 (avec Nicolas Merlin).

Volume, 2024 © 1024 architecture

Volume (2024) représente une sculpture lumineuse composée de plans verticaux qui contiennent une sorte d’organisme vivant à l’intérieur, dont la forme se tord au rythme d’une séquence sonore jamais identique. Ces boyaux malmenés ou foetus qui voudrait sortir de son espace renvoient au vivant et à la technologie de l’imagerie médicale.

Puppet, 2024 © 1024 architecture

Puppet (2024) constitue à la fois un jeu vidéo et un instrument de musique. Un joystick permet de faire bouger une marionnette anthropomorphe tout en composant un morceau de musique, selon la trame sonore imaginée par Vitalic.

Core, 2019 © 1024 architecture / Photo Brice Pelleschi

Core (2019) joue de l’analogie entre les processeurs des ordinateurs et les créations numériques des musiciens électroniques sur scène. L’installation transforme la musique créée par Laurent Garnier (certains morceaux par architecture 1024) en tubes de lumière, tels des néons qui danseraient sur un dancefloor. Elle avait été créée pour l’exposition ELECTRO, de Kraftwerk à Daft Punk, présentée à la Philharmonie de Paris (2019).

Émotions contemplatives et questionnement sur les origines du son et des lumières sont au coeur de cette exposition d’un autre genre, qui passionnera gamers et clubbers.

Taggé .Mettre en favori le Permaliens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *