Tome 1 – Cycle vertueux
Scénario : G. Wilow Wilson
Dessins : Marcio Takara
Urban Comics, 184p., 19€
Poison Ivy est une super-vilaine, écoterroriste avant l’heure – son personnage naît dans les années 60 -, qui a décidé de libérer la planète de son plus grand mal : l’homme. Quand le féminisme se penche sur la cause écologique, cela fait des ravages !
L’auteure G. Wilow Wilson, créatrice de la première super-héroïne musulmane Kamala Khan, développe des personnages féminins au caractère bien trempé, qui donnent la part belle aux minorités, et s’occupent des sujets de société. Ici un thème brûlant : les ravages écologiques infligés par l’homme à la planète bleue.
Dans ce premier tome, Poison Ivy (qui se traduit par sumac grimpant ou lierre empoisonné) a subi des greffes végétales par le docteur Jason Woodrue (dont le physique fait malencontreusement penser à celui de l’ex-docteur Didier Raoult), aussi appelé l’Homme Floronique. Ce qui lui confère le pouvoir de fabriquer des poisons à partir d’essences végétales et de pollens, d’hypnotiser ses victimes, voire de les manger grâce aux plantes carnivores qui l’entourent.
Jusqu’à ce que la Sève se retourne contre elle et Posion Ivy, persuadée de n’avoir plus que quelques jours à vivre, décide d’infliger le maximum de dégâts aux hommes, en leur projetant son poison (lamia) qui va à la fois les tuer et re-végétaliser la Terre. Mais aura-t-elle le temps d’appliquer son plan avant que Batman & co ne rappliquent ?
Une héroïne extrême, dont la fin ne justifie pas les moyens à mes yeux. Mais force est de reconnaître la puissance de ce personnage du XXIe siècle, la splendeur des dessins et l’explosion de la gamme chromatique.
Une critique très intéressante !