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Une collection permanente?

Le Plateau des Collections en 2013

[fnac:http://plateforme.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Musee—Exposition-BILLET-JUMELE-QUAI-BRANLY-ABOMU.htm]

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Musée du quai Branly, Paris VII

 

Vous croyiez connaître ce musée du quai Branly que vous arpentez à l’occasion de chaque exposition temporaire depuis 2006. Une nouvelle présentation du plateau des collections – la partie visible des collections du musée – vient (presque) tout chambouler!

 

 Saviez-vous que 3.400 oeuvres sont exposées sur le plateau des collections (5.300m2)? Dont 800 originaires d’Afrique, 850 d’Asie, 850 d’Océanie et 900 d’Amérique (j’ai toujours cru que cette section géographique était la moins représentée!).

Chaque année, 500 oeuvres sont remplacées. Pour des raisons de conservation mais aussi de prêts à d’autres institutions culturelles ou de recherches universitaires. Vous ne vous en êtes peut-être pas rendu compte mais sur les 414 vitrines, 384 ont été modifiées depuis 2006…

La tour en verre des instruments de musique, vaste réserve circulaire qui part de l’auditorium pour atteindre le 4e niveau du musée, contient 10.000 instrument, ce qui en fait la plus grande collection d’ethnomusicologie au monde.

Enfin, depuis l’ouverture du musée, 3.700 oeuvres et 19.400 photographies ont été acquises. Le musée du quai Branly abrite ainsi une collection de 300.000 oeuvres (89.000 africaines, 72.000 asiatiques, 33.000 océaniennes, 106.000 américaines), 700.000 photographies et 8.000 documents historiques, dont une partie est présentée dans le Cabinet d’Arts graphiques (ouvert en novembre 2012).

Parmi les chefs-d’oeuvre nouvellement mis en lumière – par un système signalétique très clair – citons :

– une statuette rituelle des Iles Tanimbar (Molusques) ;

– une figure anthropomorphe du Lac Sentani (Papouasie Occidentale) ;

– un masque de danse de Papouasie Occidentale ;

– les figurines du théâtre d’ombres (Inde) ;

– une lampe rituelle du Népal ;

Jeune fille de Grande Kabylie de Louise Canuet (huile sur toile du XIXe siècle) ;

– une statue féminine bete (Côte d’Ivoire)

– le textile mende (Sierra Leone) ;

– une statue d’un chef tshokwe jouant de la sanza (Angola)

– une statue d’ancêtre hemba (République Démocratique du Congo)

– un collier des Urubu Ka’apor (Amazonie)

Cette nouvelle présentation a été l’occasion pour moi de découvrir l’envers du décor : la restauration des oeuvres – le musée possède son propre atelier de restauration dans le bâtiment Université – et les analyses scientifiques qui sont effectuées sur elles, à l’aide d’outils technologiques d’imagerie médicale permettant des images numériques en 3D.

Et d’apprendre que le musée du quai Branly collaborait avec le musée national d’histoire de la Mongolie à Oulan-Bator pour la création d’un centre d’analyse et de restauration des collections textiles. Ainsi qu’avec le British Museum pour analyser des tissus préhispaniques andins.

Ce musée est une réserve de trésors, un lieu vivant, où il fait bon flâner pour se laisser surprendre de l’ingéniosité des communautés ancestrales pour créer à partir de rien des oeuvres transcendantes.

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