Le musée Guimet, qui conserve le fonds des photographies de Marc Riboud (1923-2016), expose des clichés inédits pris lors de ses reportages au Vietnam entre 1966 et 1976.
Lorsque l’actualité se calme dans les musées, je prends le temps d’aller glaner dans les galeries. Par un après-midi au ciel plombé, je me suis rendue à la Polka Galerie dans le Marais qui présente toujours de précieuses expositions. Esprit illico ragaillardi grâce à la poésie des images de Paul Cupido & Miho Kajioka.
Pour la célébration de ses 20 ans et après avoir fait peau neuve, le Jeu de Paume présente une exposition d’envergure consacrée à l’artiste américaine Tina Barney (née en 1945 à New York).
Le photographe américain Stephen Shore (né en 1947, NY) s’intéresse à la mobilité et en particulier au rôle de la voiture dans la société américaine. Artiste reconnu dès les années 1970, ses oeuvres sont aujourd’hui exposées à la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris.
À l’approche des élections du 47e président américain, le musée Maillol présente un portrait de la société américaine, dans sa fracture sociale et raciale, par le biais des photographies d’Andres Serrano (né en 1950 à New York).
BnF site François-Mitterand, Quai François-Mauriac, Paris 13e
Après la crise du COVID, le ministère de la Culture, dirigé par Roselyne Bachelot (juin 2021), alloue 5,46 millions d’euros pour que 200 photographes puissent faire un état des lieux de la France, outre-mer comprise. La BnF a piloté ce projet inédit et expose aujourd’hui 450 oeuvres des 2000 tirages qui ont intégré ses collections.
Le Palais Galliera présente la première monographie française consacrée au photographe italien, Paolo Roversi, Parisien d’adoption. Célèbre pour ses images de mode vaporeuses, il est également l’auteur du portrait officiel de Kate Midleton (2021).
Plongez sous les mers de notre planète bleue avec cette Odyssée immersive présentée à l’Atelier des Lumières grâce aux images du photojournaliste américain Brian Skerry. Un, deux, trois, retenez votre souffle !
La Galerie Roger-Viollet présente 76 tirages contemporains issus de l’immense fonds ayant appartenu à Boris Lipnitzki (1887-1971), photographe russe émigré à Paris dans les années 1920. Une monographie éclairante sur qui animait la capitale des arts et des lettres post-Belle-Époque.
Pépite à découvrir à la Maison européenne de la photographie : l’artiste franco-vietnamienne My-Lan (« Belle Orchidée ») Hoang-Thuy expose une sélection d’images produites entre 2019 et aujourd’hui. La jeune artiste (née en 1990 à Bourg-La-Reine), déjà bardée de prix, se met à nu dans de petits formats chromatiques.
My-Lan Hoang-Thuy. Papiers, Feuilles et Ampersands 50, 2020. Impression jet d’encre, liant acrylique. Photo : Axel Fried. Courtesy of the artist and Galerie Mitterrand (c) Adagp, Paris, 2023
Musée Guimet, espace de la Rotonde, 6 place d’Iéna, Paris 16e
Le musée Guimet présente le projet photographique Hakanai Sonzai [je me sens moi-même une créature éphémère] de l’artiste Pierre-Elie de Pibrac (né en 1983). Ses portraits, paysages et natures mortes apportent une vision sensible et originale du Japon.
Le Centre Pompidou propose une histoire de la photographie autour de la thématique de la figure humaine grâce à la réunion des oeuvres de la collection du Musée national d’art moderne et celles du collectionneur privé Marin Karmitz.
Première exposition sur le photographe Frank Horvat depuis son décès (octobre 2020), « Paris, le monde, la mode », présentée au Jeu de Paume, dévoile des photographies de reportages à travers le monde, encore inédites.
Frank Horvat. Place de la Concorde, Paris, pour Jardin des Modes, 1958. Tirage argentique moderne
Le musée du quai Branly propose deux expositions d’envergure, l’une sur l’histoire de la photographie extra-européenne à partir des collections du musée, l’autre sur les créations aborigènes liées au mythique conte des Sept Soeurs, récit fondateur de l’Australie. Dépaysement spatio-temporel garanti !
Album « Photographs geographical explorations and surveys west of the 100th méridian Wheeler 1871-2-3 » (c) musée du quai Branly – Jacques Chirac
Photographe incontournable de son temps, touchant aux images figées comme filmées, Elliott Erwitt (né en 1928 à Paris, vit à New York) bénéficie d’une rétrospective d’envergure au musée Maillol.
Le 100e anniversaire de la Tour Eiffel, Paris, 1989
Pour inaugurer son agrandissement (100m2 de plus au sous-sol), la Fondation Henri Cartier-Bresson confronte l’oeuvre du photographe anglais Martin Parr (né en 1952, à Epsom), et celle d’Henri Cartier-Bresson (1908-2004). Surprenant parallèle ? Pas si sûr !
La Galerie Roger-Viollet participe à la redécouverte de Laure Albin Guillot (1879-1962), adulée du gotha parisien dans les années 1930, mais tombée dans l’oubli et la ruine financière après la Seconde Guerre mondiale.
Microphotographie sur plaque autochrome (invention des Frères Lumière, 1903). Vers 1929.
Dans le cadre de la saison France-Portugal, le Centre Pompidou accueille trois artistes de la génération de la Révolution des Oeillets (avril 1974) et leur consacre une exposition noirissime, conçue comme un labyrinthe au croisement de leurs quêtes artistiques.
Jeu de Paume, 1 place de la Concorde, jardin des Tuileries, Paris 1er
Jean Painlevé (1902-1989) et Marine Hugonnier (née en 1969) – deux cinéastes de réputation internationale – sont à l’honneur au Jeu de Paume. Univers poétique et scientifique pour l’un, regard critique sur les idéologies politique pour l’autre ; cette nouvelle programmation vous prend aux tripes !
Jean PAINLEVÉ, Hippocampe dans les algues, vers 1934. Épreuve gélatino-argentique d’époque. Les Documents Cinématographiques/Archives Jean Painlevé
Jeu de Paume, 1 place de la Concorde, Jardin des Tuileries, Paris 1er
Le Jeu de Paume lance son premier festival « Fata Morgana ». Titre lié au phénomène optique éponyme, qui fait apparaître des mirages au-dessus de l’eau, dénommé ainsi depuis le 16e ou le 17e siècle en référence au nom italien de la fée Morgane, qui avait le pouvoir de commander aux vents et de faire flotter son château…
Collections permanentes en accès libre, exposition payante (8€)
Mois de mars oblige, les musées axent leurs expositions sur les femmes. Le musée de la Libération de Paris – musé du Général Leclerc – musée Jean Moulin présente une rétrospective sur huit femmes photographes qui ont couvert les conflits internationaux entre 1936 et 2011. Images poignantes qui nous transportent au coeur de ce qui se passe à quelques milliers de kilomètres à l’est…
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