Une plongée insolite
Jusqu’au 5 janvier 2020
MNHN, 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire, Paris 5e
Notre planète lui doit son nom car il couvre la majeure partie de sa surface. Pourtant, l’océan reste largement méconnu. Le Muséum National d’Histoire Naturelle enquête et nous livre quelques-uns de ses secrets !
Le parcours nous plonge dans la vie des micro-organismes – 95% du poids du matériel vivant dans l’océan est constitué d’organismes microscopiques -, les différentes strates du plancton (du phytoplancton au zooplancton), la faune singulière des eaux glacées de l’océan Austral.
L’exposition aborde les problèmes écologiques, la nécessité de freiner notre consommation de poissons et notre usage du plastique.
Place ensuite aux grands mythes qui ont façonné et fasciné nombre de cultures, en raison de l’immensité de l’océan et de l’étrangeté des créatures qui le peuplent comme le calmar géant, le coelacanthe et le régalec, (très très long poisson, le moins effrayant des trois !). Les mythes se rapportent également aux animaux réels à qui ils prêtent des symboles variés. La baleine peut être Léviathan en Islande, responsable des naufrages ; chez les Amériendiens, c’est une divinité bienveillante, à l’origine du monde ; au Viêt-Nam, elle joue le rôle du guide qui escorte l’âme des défunts jusqu’au royaume des morts.
Après une salle pédagogique, l’exposition se clôt sur les paroles de Nicolas Hulot (militant écologique, fondateur de la Fondation pour la Nature et l’Homme), Isabelle Autissier (navigatrice, présidente du WWW-France), et Bruno David (biologiste marin, président du MNHN) concernant les priorités à déterminer pour sauver l’océan de la menace humain. La navigatrice nous rappelle qu’une de nos respirations sur deux provient du plancton marin que nous sommes en train de détruire à cause du réchauffement climatique et de l’acidification des océans, qu’avec 1,5% de réchauffement climatique, 75% du corail meurt et qu’à 2% (on y fonce…), l’ensemble du corail sera éteint…