Jusqu’au 22 septembre 2013
[fnac:http://plateforme.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Exposition-MY-JOBURG-MYJOB.htm]
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La maison rouge, 10 bd de la Bastille, Paris XII
Que se passe-t-il artistiquement aux confins de l’Afrique? La maison rouge propose une sélection d’oeuvres d’artistes inconnus en France, hormis David Goldblatt et Santu Mfokeng. Avancée en territoire inconnu.
Johannesburg, couramment surnommée Joburg ou Jozi, est une mégalopole de plus de six millions d’habitants. Elle est composée de townships, dont le plus connu, Soweto, compte à lui seul près de 2,5 millions d’habitants.
Une communauté d’artistes, rassemblant peintres, photographes, vidéastes (quel mot horrible!) et plasticiens, s’y est développée. Ils captent les multiples facettes de Johannesburg, ville tentaculaire et cosmopolite.
Les photographies présentées dans l’exposition montrent à la fois les quartiers hype, avec ses bars et boutiques vintage, tel Melville, ou Sandton avec ses résidences gardées et ses galeries marchandes à faire pâlir d’envie le Centre Italie 2! Parallèlement, la misère et la criminalité sont exposées à nos yeux de plein fouet.
L’exposition est riche, variée. Elle montre la vitalité de la scène artistique sud-africaine, comme en atteste la Joburg Art Fair, foire d’art contemporain devenue une référence en Afrique. Elle couvre les trois dernières générations d’artistes joburgeois.
Ceux qui m’ont le plus marqués : Zanele Muholi, Kudzanai Chihurai, Sibande. Et surtout Subotzy & Waterhouse, dont la photographie représentant trois prêtres en train de prier dans un no man’s land à l’arrière de la ville offre une narration particulièrement dense.
Une très belle exposition, très riche, qui dépeint avec justesse la ville de Johannesburg et dépayse réellement.