Cent cinquante ans de passion marine et de dépassement de soi. Winds and Sails à l’espace Louis Vuitton raconte en images l’histoire de la Louis Vuitton Cup – régate éliminatoire pour tout skipper ambitieux, qui rêve de relever le défi de la prestigieuse America’s Cup.
A travers une scénographie reproduisant le rouleau d’une vague, le visiteur découvre le regard des photographes d’hier et d’aujourd’hui – de Frank Beken à Philip Plisson -, qui ont suivi les navigateurs dans cet appel au large.
Avec les moyens techniques de leur époque. De l’appareil bifocal fabriqué maison à la caméra automatique flottante…
Les photographies en noir et blanc des premiers photographes contrastent avec la couleur de celles de leurs pendants contemporains. Mais toutes se distinguent par leurs jeux de lumière irisée sur une voile, sur la texture d’une mer pailletée, ou le motif d’un sillage opalin.
La première America’s Cup a été disputée au large de l’île de Wight en 1851. A bord du yacht royal, la Reine Victoria demande à son conseiller quel bateau est arrivé second, derrière la goélette America. « Il n’y a pas de second, Votre Majesté! », ose t-il répliquer à la Reine Mère! Commentaire qui a fait légende, bien sûr. De fait, à l’issue du duel final, seul un vainqueur entre dans la légende de l’America Cup.
On se repaît du bruit du vent en pleine mer et on se délecte à plus petite dose du discours de John F. Kennedy du 14 septembre 1962 pour l’ouverture de l’America’s Cup qui passe en boucle! Mais dont les paroles en prose n’en sont pas moins poétiques: « […]C’est un phénomène biologique étonnant de réaliser que coule dans nos veines, dans notre sang, le même pourcentage de sel que dans l’océan. Nous avons du sel dans notre sang, dans notre sueur, et dans nos larmes. Nous sommes liés à la mer. Et quand nous revenons vers elle, pour naviguer ou la contempler, nous ne faisons que retourner d’où nous venons ».
Timing parfait, la fin de l’exposition Winds & Sails coïncide avec l’ouverture de la Louis Vuitton Cup 2007, à Valence, en Espagne. Nous souhaitons donc bon vent aux skippers qui entrent en lice!