Du 2 au 5 juin 2016
[fnac:http://plateforme.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Salon-Foire-JARDINS–JARDIN-AUX-TUILERIES-JARD6.htm?intcat=plateforme.fnacspectacles.com&intter=hp_jardins-jardin-aux-tuileries_mea1evenements-home-slideshow_030616_salon-foire_default]
Jardin des Tuileries, Paris 1er
C’est la 13e édition de la manifestation « Jardins, Jardin aux Tuileries », mais c’est la première fois que je la découvre ! Avec bonheur malgré le temps déplorable de ces derniers jours. Un petit conseil : allez-y en bottes, le terrain est plus que boueux !
Entre dégustation de fraises, senteur des roses, bruissement de cascades d’eau (pas celle de la pluie mais de douches extérieures au milieu de bambous), et participation aux nombreux ateliers gratuits (réservations conseillées) pour apprendre à jardiner, composer ses bouquets, comprendre le BABA de l’horticulture, cuisiner le végétal, recycler ses déchets, mieux connaître les abeilles, etc., petits et grands partagent un moment convivial et aiguiseur de sens.
Le thème de cette année : « paysages urbains au coeur des solutions d’avenir ». Ou comment valoriser le bien-être en ville. De fait, la nature reprend du poil de la bête en milieu urbain, colonisant façades et toitures d’immeubles, apportant de l’oxygène et générant un effet de sérénité au milieu de nos rues agitées.
Ce qui m’a le plus plu :
- la canopée en direction des escaliers à l’entrée du salon (partie est) dont le point culminant est un érable doré. Un océan de verdure composé de buttes végétales, en hommage au dessinateur Miyazaki ;
- les 20 terrasses-balcons conçues comme des vitrines de micro-paysages : du jardin d’agriculture urbaine (jardin potager de partage, créateur de lien social) au jardin japonais (zen), du jardin perché (exploitant la mécanique de la ville et permettant l’alliance entre le minéral et le végétal) au jardin COP21 qui offre des solutions pour répondre aux enjeux du changement climatique ;
- les plantes dépolluantes d’Olivier Delanoy : elles sont easy to care (parfaits pour ceux qui n’ont pas la main verte !) comme le proclament leurs écriteaux qui ne manquent pas d’humour ;
- les produits de la Ruche de Caroline Davelu, en provenance de l’Ariège (Pyrénées), dont les produits sont le fruit du travail de l’abeille noire (une native européenne, contrairement à celle qui peut provenir d’Argentine par exemple, même en apiculture bio, dixit l’apicultrice) : pollen frais, miel brut, propolis, vinaigre de miel, bougie de cire naturelle, on a envie d’acheter tout son stand ! Ses produits répondent aux critères de la Slow Apiculture ; ils sont respectueux du rythme des abeilles, de l’environnement, et son projet est solidaire (partenariat avec le peuple Pygmées BaKa).
Le salon attend 20.000 visiteurs sur 3 jours. Une suggestion de sortie moins artistique que d’habitude mais tout aussi vertueuse !
A noter : les photos sont celles de l’édition 2015 car celles de cette année ne sont pas encore disponibles à l’heure où j’écris mon article. Et comme mon iPhone s’éteint dès que je veux prendre une photo… je n’ai pas mieux à vous proposer !