Tricotée par Thomas Gerbeaux, illustrée par Pauline Kerleroux
Ed. La joie de lire, 96p., 9,90€
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La Joie de lire publie une jolie histoire sur les problèmes d’effectifs de classe. Quand la rigueur de l’Education nationale se confronte à la réalité sociale…
Sur l’île aux Moutons, 29 élèves sont inscrits à l’école. Or, cette année, le ministre de l’Education nationale a décidé que toute classe comprenant moins de 30 élèves fermerait. Comme il n’y a qu’une seule classe sur l’île aux Moutons, regroupant petits et grands, cela signifie que les rares parents encore présents sur l’île sont obligés d’envoyer leurs enfants en pensionnat sur le continent.
Mais, le maire, qui est également le vétérinaire de l’île, élève seul sa fille depuis la mort de sa femme. Il n’envisage pas de se séparer de Jeanne. Qui est très attachée à Vincent, un mouton affectueux et intelligent. Le maire décide alors d’inscrire Vincent à l’école et ainsi de rentrer dans les chiffres du ministère. Mais le ministre, en visite sur l’île, se laissera-t-il berner aussi facilement ?
Les personnages sont attachants. L’histoire, un brin farfelue, est illustrée par trois couleurs dominantes : le blanc, le bleu et le rouge corail. Une histoire qui fait réfléchir sur l’absurdité de l’administration qui ne tient pas toujours compte des cas particuliers et prend parfois les citoyens pour des moutons…