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Nouvel accrochage au Centre Pompidou

Mircea Cantor, Tasca che punge, 2007 Pantalon Armani, orties, terre, corde, pinces à linge en bois Don de la Société des Amis du Musée national d’art moderne, PAC 2009 Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, Paris © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Philippe Migeat © Mircea CantorUne histoire. Art, architecture, design des années 1980 à nos jours

[fnac:http://plateforme.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Musee—Exposition-BILLET-MUSEE—EXPOSITIONS-PIDOU.htm]

Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, niveau 4, Paris IV

Le Musée national d’art moderne dévoile ses dernières acquisitions et présente un nouvel accrochage d’art contemporain, s’étendant des années 1980 à nos jours. 400 oeuvres, 200 artistes/architectes/designers sont à découvrir.

Date clé de ce nouvel accrochage : 1989 – chute du mur de Berlin et événements de la place Tiananmen. L’Occident tourne son regard vers l’Orient. Des artistes émergent aux quatre coins du monde en même temps que se multiplient les biennales d’art contemporain.

Puisqu’il faut faire des choix, le Centre Pompidou porte une attention particulière à l’Europe de l’Est, la Chine, le Liban, le Moyen-Orient, l’Inde, l’Afrique et l’Amérique Latine.

L’angle choisit est celui de l’artiste. Comment se positionne-t-il par rapport aux événements qui bouleversent notre monde, tant sur le plan historique, qu’économique (mondialisation), sociologique (augmentation des inégalités) et technologique (ère du numérique et boom du son qui devient un matériau à part entière des installations).

L’artiste se révèle ainsi historien, archiviste, « Sonic boomer », producteur, documentariste, auteur de fictions, narrateur, avant-gardiste écologique.

Peintures, sculptures, installations, vidéos, films, dessins, photographies, objets de design : le parcours est riche et diversifié. Les cartels apportent un éclairage sur les oeuvres qui ne se comprennent pas d’emblée, en particulier lorsqu’il s’agit de cultures étrangères.

A voir également au même étage : « Man Ray, Picabia et la revue Littérature (1922-1924) » ainsi que la reprise de l’exposition « Les Magiciens de la Terre » (les oeuvres sont reconstituées uniquement par photographies, ce qui va faire grincer des dents certains …) jusqu’au 8 septembre 2014.

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