Jusqu’au 11 mai 2014
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Musée d’Orsay, Niveau 0 et 5, 1 rue de la Légion d’Honneur, Paris VII
Si les illustrations de Gustave Doré (1882-1883) sont largement connues dans la mémoire collective – notamment celle du Chat Botté -, le public connaît moins ses peintures et ses sculptures. Le musée d’Orsay présente une rétrospective qui lève le voile sur l’ensemble de son art.
Né à Strasbourg, Gustave Doré embrasse sa carrière dès douze ans. Il se fait remarquer par l’éditeur parisien Charles Philipon qui lui signe un contrat pour des caricatures dans Le Journal pour rire. La famille Doré s’installe dès lors à Paris (rue Saint-Dominique).
Doré ouvre une galerie à Londres (New Bond Street) en 1867, où il expose des oeuvres religieuses spectaculaires tel Le Christ quittant le prétoire. Il s’attèle aux héros de la littérature anglo-saxonne et illustre Shakespeare, Milton, Poe, Tennyson.
En 1877, Doré se tourne vers la sculpture (La Parque et l’Amour). Il réalise des oeuvres allégoriques ambitieuses et des bronzes à dimensions plus réduites, dont la disparité d’inspiration déroute ses contemporains. Le peu de reconnaissance de l’époque explique sûrement la non-connaissance de ses oeuvres de fin de vie.