Les charpentes des monuments historiques européens

Exposition Les Toits de l'Europe (c) Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris, 2009 / ArtscapeLes Toits de l’Europe

Jusqu’au 7 septembre 2009

Cité de l’architecture & du patrimoine, Galerie des peintures murales et des vitraux (niveau 2), 1 place du Trocadéro 75116, Entrée comprise dans le billet d’entrée au musée (8€ à 10€)

Située sous la magnifique coupole de Cahors, l’exposition « Les Toits de l’Europe », présentée à la Cité de l’architecture & du patrimoine, illustre par une sélection de maquettes l’évolution architecturale des charpentes en Europe, du XIe au XIXe siècle. Une exposition conçue grâce à un partenariat européen autour de l’Université de Liège (ULg-CEA).

Entrait, poinçon, potelet ou jambette n’auront plus de secrets pour vous!

Une charpente est composée de fermes – triangles posés verticalement – reliées entre elles par des pièces horizontales (entraits) ou obliques (arbalétriers).
Le mieux est encore de vous montrer un schéma!

Exposition Les Toits de l'Europe. Les outils du charpentier (c) Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris, 2009 / ArtscapeLe charpentier utilise des outils spécifiques pour équarrir la grume et fabriquer des assemblages. Il grave des marques pour noter la position des bois avant de les assembler à leur place définitive (une thématique illustrée par des vidéos).

Exposition Les Toits de l'Europe. Rondelle de mélèze vieille de 464 années (c) Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris, 2009 / ArtscapeAu coeur de l’exposition repose une rondelle de mélèze, vieille de 464 années. La datation du bois permet celle des monuments. Cette recherche en dendrochronologie a été initiée en Allemagne par Friedrich Ostendorf (1871-1915), et en France par Henri Deneux (1874-1969).

Ce dernier est l’auteur d’une série de maquettes didactiques, dont sept sont conservées à la Cité de l’architecture & du patrimoine. Elles sont aujourd’hui exposées auprès d’une dizaine d’autres provenant d’Allemagne, d’Autriche, de Belgique, de Hollande, de Roumanie, de Tchéquie et de Pologne.

Ces maquettes permettent d’illustrer l’évolution des charpentes en Europe à travers quelques exemples précis.

On trouve par exemple, au XIIe siècle, une maquette de l’église Saint-Pierre de Montmartre à Paris et une autre de l’église Saint-Christophe à Chabris (France).
Au XIIIe siècle: maquettes de la cathédrale Notre-Dame à Amiens (France) et de l’ancien Hôtel-Dieu de la Biloque à Gand (Belgique).
Au XIVe siècle: maquettes de l’église des Dominicains à Maastricht (Pays-Bas) et de l’église Saint-Jacques à Torun (Pologne).
Au XVe siècle: maquettes de la cathédrale de Reims (France) et de la cathédrale Saint-Stéphane à Vienne (Autriche).
Au XVIe siècle: maquettes de l’Hôtel de la Chancellerie à Blois (France) et de l’église luthérienne à Bistrita (Roumanie).
Enfin, au XIXe siècle: une maquette de l’ancien manège de la caserne Fonck à Liège (Belgique).

La Coupole de Cahors (c) Cité de l'architecture et du patrimoine, Paris, 2009 / ArtscapeUne très belle découverte si vous n’avez pas encore visité le sompteux écrin de la Cité de l’architecture & du patrimoine avec sa salle des moulages et sa galerie de peintures murales et vitraux.

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Une réponse à Les charpentes des monuments historiques européens

  1. Patrimoine dit :

    Je ne connaissait pas le site pointé dans l’article sur la cité de l’architecture, merci pour l’article qui me l’a fait découvrir et bravo aussi pour cette « mise en avant » des charpentes dans l’architecture.

    Cordialement.

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