Art urbain – Mesnager, Mosko & associés, Nemo
Jusqu’au 29 août 2009
Pavillon Carré de Baudouin, 121, rue de Ménilmontant 75020, Entrée libre
Comment embellir un quartier populaire, apporter une note de gaieté aux habitants du 20e? « En illuminant les façades en ruine de pochoirs colorés, humoristiques, exotiques », répondent en coeur Jérôme Mesnager, Michel Allemand/ Gérard Laux – alias Mosko & associés – et Nemo. Le pavillon Carré de Baudouin célèbre leur initiative.
Peintres autodidactes (Nemo, Mosko & associés) ou diplômé de l’école Boulle [Ecole surpérieure des arts appliqués] (Jérôme Mesnager), les artistes présentés au Pavillon Carré de Baudouin se rassemblent par leur pratique d’un art urbain et populaire.
A l’abri des arcanes du monde institutionnel et des mondanités des galeries d’art, Jérôme Mesnager, Mosko & associés, et Nemo recouvrent les rues des quartiers parisiens (essentiellement le 20e mais pas seulement) et des grandes métropoles internationales d’un graphisme qui se distingue des tags par l’absence de lettres.
Jérôme Mesnager se spécialise dans la reproduction d’un corps blanc souple dont le modelé rappelle ceux d’Yves Klein.
Mosko & associés développe un bestiaire africain qui apporte une note exotique dans les rues parisiennes.
Nemo ne quitte plus son mystérieux homme en imperméable noir
L’exposition présente une peinture murale collective sur la façade du pavillon Carré de Baudoin (rue de Ménilmontant), trois oeuvres de grande dimension spécialement réalisées pour l’occasion, des oeuvres récentes, des films présentants le travail des artistes et des photographies de Gérard Faure, qui suit les artistes depuis le début des années 1980.
En outre, un parcours à travers les rues du 20e arrondissement est proposé pour voir en live les oeuvres des artistes.
Enfin, vous pourrez rencontrer Michel Allemand et Gérard Laux (Mosko & associés) les samedis 22 et 29 août 2009 de 11h à 18h.
L’événement estival à ne pas manquer. Surtout pour les sportifs – je vous recommande un pèlerinage en vélo depuis la place de la Bastille, remontée du boulevard Beaumarchais ou Richard Lenoir, bifurcation à droite pour prendre la rue Oberkampf. Là, prenez des réserves d’oxygène pour grimper la rue de Ménilmontant. Attention à la fausse joie: au croisement avec le boulevard de Belleville, vous n’êtes pas arrivé au bout de vos peines. Il faut continuer à dandiner des fesses et faire chauffer cuisses et mollets pour atteindre le n°121. Mais l’effort en vaut la chandelle!