De Beyrouth à Shanghai, de Johannesburg à Oslo, les magasins Louis Vuitton proposent pour Noël une vitrine uniformisée autour de la fête hindoue de Diwali. Symbole de paix et d’harmonie, cette célébration intercommunautaire transcende toutes les barrières: castes, classes, religions et régions. C’est aussi l’occasion pour Louis Vuitton de rappeler son attachement à la transmission des héritages et traditions. Un message fort qui s’accorde parfaitement avec l’esprit de Noël.
Fête mythique, Diwali trouve son origine dans la mythologie indienne, en particulier le Ramayana, l’une des plus illustres épopées indiennes. Pour respecter les souhaits de son père, Rama, dieu hindou et fils dévoué, cède son droit au trône à son frère cadet et se réfugie dans la forêt avec sa femme Sita et son frère Lakshmana. Sita est alors capturée par le démon Ravana, roi de Lanka. A l’issue d’une bataille héroïque, Rama triomphe du démon. Après quatorze années d’exil, le couple revient dans son royaume d’Ayodhya. Pour accueillir leur souverain bien-aimé, le peuple d’Ayadhyoa porte des vêtements neufs, allume des rangées de lampes à huile qui illuminent rues et maisons, lance des pétards et distribue des friandises.
Diwali commémore cette célébration de la victoire du bien sur le mal et fête les valeurs familiales de l’amour et du respect.
Dans un monde où ces valeurs semblent perdre en importance, Louis Vuitton propose d’offrir aux admirateurs de ses vitrines – à défaut d’avoir l’opportunité financière d’acquérir les merveilles mises en vente à l’intérieur! – de partager ce moment festif et unificateur. C’est la première fois que la Maison L.V. célèbre à cette échelle une fête, instigatrice d’optimisme, de joie et de renouveau.
Les vitrines ont été conçues en collaboration avec l’artiste indien Rajeev Sethi, reconnu internationalement pour son talent à donner une dimension contemporaine au travail d’artisans traditionnels. R. Sethi a imaginé des colonnes de malles en papier de fibre de bananier, confectionnées et peintes à la main, et éclairées de l’intérieur.
Louis Vuitton entend également rendre hommage au patrimoine indien en célébrant la splendeur de ses étoffes. Pour l’occasion, la Maison réédite quatorze pièces des collections été/hiver 2010 en utilisant le tissu d’authentiques saris provenant de New Delhi, Mumbai, Bangalore et Madras.
Jupes, shorts, tops revêtent les couleurs chaudes de l’Inde, réhaussées d’une broderie en fil d’or, grâce aux mains magiques des couturières de l’atelier de prêt-à-porter parisien.
Ces pièces vintage, en édition limitée voire unique (pour deux modèles, vendus exclusivement dans la boutique londonienne de New Bond Street en raison de l’importante communauté hindoue présente sur place) seront vendues (en taille 38) au magasin L.V. Paris Montaigne.
Enfin, des artisans indiens ont imaginé un tissu combinant fleurs Monogram et motifs traditionnels indiens. En coton, d’un lumineux ivoire, ou en soie rose et vert d’eau, il à permis de réaliser trois pièces de prêt-à-porter et un foulard. Savant mélange de savoir-faire traditionnel indien et de créativité contemporaine, ces modèles sont un hymne à l’élégance et à la féminité.
Une collection riche en couleurs et en tissus d’une finesse à couper le souffle. Même si les pièces sont inabordables pour le commun des mortels, il ne coûte rien de se ravir les yeux en allant faire un tour dans les magasins Vuitton aux alentours de Noël. Mon coup de coeur personnel: la décoration des vitrines avec cet amoncellement de malles en papier de fibre végétale, qui évoquent l’Inde mais également l’Asie avec ses lampions festifs ou les luminaires japonais dont je suis adepte. Et le foulard aux motifs mi-Monogram mi-indien, subtil mariage de deux cultures que l’on pourrait croire aux antipodes mais qui se rejoignent dans la transmission d’un héritage tout en gardant un esprit ouvert sur le monde moderne.
Pour en savoir plus sur Diwali (en anglais).