Jusqu’au 23 juillet 2012
[fnac:http://plateforme.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Exposition-LE-CREPUSCULE-DES-PHARAONS-PHARA.htm]
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Musée Jacquemart-André, 158 boulevard Haussmann, Paris 8e
Entre 1069 et 1030 avant notre ère, l’Egypte connaît des troubles politiques qui annoncent le déclin de son empire. Pour autant, la statuaire du dernier millénaire de son histoire pharaonique atteste de la vitalité de la création artistique, voire de son renouveau, en particulier lors de la période saïte (672-525 av. J.-C.). C’est au musée Jacquemart-André que vous pourrez découvrir ces merveilles.
L’exposition se décompose en trois parties: la représentation des vivants, le monde des défunts, l’univers des dieux avec les pharaons comme élément de jonction entre les mondes terrestre et céleste.
Le royaume des morts est évoqué à travers les objets traditionnellement présents dans la chapelle funéraire du mort – partie accessible de la tombe où l’on vient rendre le culte aux défunts – et les éléments du mobilier qui l’entoure à l’intérieur du caveau.
L’ensemble est illustré par le caveau du prêtre Ankhemmaât, en activité à Héracléopolis, peu après la conquête d’Alexandre le Grand (en 332 avant notre ère).
L’image du pharaon évolue en fonction des bouleversements politiques. Mais les statues présentées des dynasties successives (libyenne, kouchite, perses, indigènes et ptolémaïque) incarnent plus l’image que chaque époque se fait de son souverain qu’elles en constituent un réel portrait.
Au-delà de la plasticité émouvante de cette statuaire essentiellement masculine – pureté des formes, équilibre des proportions, sobriété des détails (Tête attribuée à Nectanébo Ier) – les statues féminines, présentée dans une micro salle à part, recèlent, en sus, d’une sensualité et d’une délicatesse à faire tomber en pâmoison quiconque les observe!