Jusqu’au 26 février 2012
[fnac:http://plateforme.fnacspectacles.com/place-spectacle/manifestation/Exposition-CEZANNE-ET-PARIS—ENTREE-SIMPLE-CEZPA.htm]
[amazon_link id= »2711858758″ target= »_blank » container= » » container_class= » » ]ACHETER LE CATALOGUE DE L’EXPOSITION SUR AMAZON.FR[/amazon_link]
Musée du Luxembourg, 19 rue de Vaugirard 75006
Cézanne le Provençal. Certes, il est né à Aix-en-Provence (1839) et y a travaillé. Mais l’artiste n’aurait pas développé les couleurs si lumineuses de la montagne Sainte-Victoire sans connaître les contraintes d’une ville qu’il n’aime pas – Paris. L’exposition du Musée du Luxembourg montre comment Paris – non ses sites touristiques mais ses toits et surtout la nature qui entoure sa banlieue – va inspirer Cézanne et faire de lui ce maître essentiel de la peinture moderne. « Notre père à tous », selon Picasso.
Alors pourquoi Paris? C’est le passage obligé pour tout artiste qui souhaite être reconnu – en raison du Salon officiel et des ateliers où les artistes de tout bord se rencontrent, échangent, « mondanisent ». Dans l’atelier de Charles Suisse, Cézanne fréquente Camille Pissaro et Armand Guillaumin. Sans oublier son ami de lycée aixois, Emile Zola, qui l’incite à « monter à Paris » la première fois en 1861. Il lui ouvre des portes et lui présente le groupe des Batignolles, qui se rassemble au café Guerbois, où Cézanne rencontrera Manet.
De là, Cézanne travaille l’incorporation du corps dans la nature. Il renouvelle le genre du nu. Sous ses doigts, la femme, non canonisée ni érotique comme chez Manet ou Courbet, devient baigneuse.
Après sa première exposition organisée par Ambroise Vollard en 1895, qui le consacre sans pour autant qu’il y assiste, le peintre se retire dans ses terres provençales pour élaborer une symphonie des ors de Sainte-victoire… Que l’on espère découvrir de visu dans une prochaine exposition!