Paris-Bahamas : une nouvelle gamme de cosmétique naturelle
Je vous arrête tout de suite: je ne suis pas tombée sur la tête pendant la trêve estivale ni le soleil ne m’a brûlé les neurones! Or, j’écris un article sur des produits de beauté ; un peu de changement ne nuit à personne! Et mon petit doigt me dit que vous aurez d’autres surprises d’ici peu…
Mais revenons-en à nos grains de sable. “Paris-bahamas” est une gamme de cosmétique, auto-financée par sa fondatrice, Christiane Wesche (ex de Lancaster Groupe Coty), sans aucune campagne publicitaire. Pourtant, la petite bête est en train de faire fureur dans les grands magasins. Car elle allie trois atouts majeurs: des ingrédients naturels des Bahamas, un packaging glamour (comme quoi le “Bio” n’est pas destiné qu’aux hippies du fin fond des Cévennes ou aux BoBo de certains quartiers parisiens!), sans suremballage pour respecter une démarche éthique de développement durable, et des prix grand public.
Petite précision: j’écris cet article de mon libre arbitre. Je n’ai reçu aucune contribution financière pour le faire (en clair, ce n’est pas un publi-reportage).
Pour tout vous avouer, c’est le mot “Bahamas” qui a, à l’origine, retenu mon attention. Quand vous avez eu la chance d’en fouler les plages, vous ne pouvez que faire une fixation sur tout ce qui vous rappelle vos vacances paradisiaques ou votre superbe hôtel aux bahamas. Surtout, lorsque l’année suivante, vous êtes ligotée à Paris pour cause de fin de grossesse. (Note à moi-même: faire comme Elisabeth Badinter et écrire un livre sur les tabous de cette soi-disant “période la plus épanouissante de votre vie”!)
Donc, comme toutes les jeunes mères, vous vous retrouvez à arpenter LE H&M de la rue Lafayette pour tenter désespérement de trouver des vêtements dans lesquels rentrer à prix raisonnables. Puis, vous faites un tour au Printemps, histoire de vous remémorer ces beaux jours où vous pouviez vous habiller dans une mode plus élégante et porter un top taille XS, bon ok, taille S, vous n’avez plus 20 ans!
En redescendant sur terre, alors que vous vous apprêtiez à sortir toute à votre nostalgie, vous passez par la Beauty Room (située en mezzanine du Printemps de la Beauté) et vos yeux captent un duo nominal qui vous procure instantanément la réaction suivante: De battre mon coeur s’est arrêté. Paris-Bahamas. Deux mots mythiques. Et, là, vous sentez le sourire revenir flotter sur vos lèvres.
Paris, capitale de la cosmétique, associée aux Bahamas, destination de rêve et éco-zone unique (peu d’automobiles, d’industries et de constructions = adieu la pollution!). La gamme est centrée sur six produits: crème hydratante pour le visage qui fait également office de sérum pour les yeux, baume pour les lèvres; exfoliant, crème hydratante, huile sèche pour le corps. Et une eau de toilette pour vous embaumer dans une senteur exquise, à la fois légèrement sucrée et alizée.
A mon retour, je commence par tester le gommage, “Promenade à la Plage” (34€ les 150ml). Composé de sable rose extra fin des Bahamas, comme l’évoque le couvercle de la boîte qui en contient une poignée (vous imaginez déjà comment vous allez vous y prendre pour casser le couvercle et pouvoir sentir à nouveau ce doux sable dans votre paume!), il vous laisse une peau soyeuse à faire pâlir d’envie un bébé! Le produit comprend également de la papaye, fruit tropical dont les enzymes aident à lutter contre les radicaux libres et donc le vieillissement de la peau.
Personnellement, j’aime effectuer le gommage sur une peau propre et mouillée. Or, j’ai beau avoir un derme hyper réactif, aucune rougeur à la sortie de la douche, même sur le visage – un exploit. Pourtant, je suis restée à certain temps à me “scruber”, en imaginant gaiement me rouler dans le sable. Et que dire de cette douceur de peau… D’une texture à peine granuleuse, le produit permet d’exfolier les peaux mortes et de la regénérer d’autant d’années que vous le souhaiteriez!
En effet, l’ingrédient actif principal de l’ensemble de la gamme repose sur les vertus du raisin d’océan. Cet arbre, dont les feuilles sont utilisées traditionnellement dans la pharmacopée bahaméenne, a un pouvoir anti-oxydant d’une échelle de 198 (unité du nonne) tandis que le raisin de vigne, utilisé par une célèbre marque concurrente, se situe à une échelle de 28. Le raisin d’océan serait donc sept fois plus anti-oxydant que son cousin de terre! C’est en tout cas ce qu’avancent les laboratoires Océalys, de norme Ecocert, qui ont travaillé sur les formules avec la fondatrice de la marque.
Je passe ensuite “Paradis sur Terre” (33€ les 50ml) sur le visage et le contour des yeux. Et là, je suis de nouveau bluffée. Je sens ma peau qui se détend car hydratée juste ce qu’il faut. Sans avoir eu à mettre trois tonnes de produit, comme j’ai l’habitude de le faire ou bien d’avoir à appliquer précédemment un sérum onéreux. Dans cette composition, le raisin d’océan est associé au flamboyant royal, autre arbre légendaire des Bahamas, reconnu pour ses vertus apaisantes.
Je poursuis cette séance cocooning par “Sourire aux Lèvres” (9,50€ les 7ml) qui dépose une jolie couleur nacrée sur les lèvres, tout en les hydratant grâce au beurre de mangue, à la papaye, et aux huiles d’amande douce et de jojoba.
Enfin, je termine par un voile d’”Océan de Soleil” (39€ les 50ml), qui évoque la douceur des tropiques avec une subtile flagrance de fleur de coco, de frangipanier et de vanille. Un concentré d’émotions-vacances que j’emporte avec moi à la tombée de la nuit pour faire de beaux rêves…
Pour en savoir plus sur ces produits et où les trouver en dehors du Printemps haussmannien, je vous recommande le site de paris-bahamas, à l’image de la marque: agréable, fonctionnel et instigateur de rêves grâce aux belles images et au son que l’on a pas envie, pour une fois, de couper: douce musique tropicale et ondes de vagues déferlant sur la plage…
Une petite critique tout de même – on est journaliste ou on ne l’est pas! – l’opercule des produits s’ouvre difficilement. Certes, une garantie de la “fraîcheur” du contenu mais un brin agaçant quand vous êtes impatiente de l’ouvrir!
A noter, je n’ai pas testé la crème pour le corps ni l’huile sèche, mais ça ne saurait tarder.
Et, en bonus, voici un lien (article en anglais) sur les passionnants blue holes des Bahamas, qui pourraient nous révéler d’où vient la vie sans oxygène…
Très bon blog, informatif et bien structuré.
Intéressé et engagé moi-même dans les cosmétiques naturels, je vais suivre les infos avec grand intérêt !